Dans L’affreuse détresse ou Je me trouve J’ose m’adresser a vous pour reclamer aupres de votre coeur généreux le titre de compatriote; je suis né ameriquain; fils de feu M. De la potherye d’andilly major général des troupes de la gouadeloupe tué a siege de cet iles, tous mes parents habitent le canadas je suis venu en france pour demander du service mais un enchainement de malheurs m’ont empéché d’en suivre la cour. Je vous prie Monsieur de vouloir jetter un regard sur un malheureux compatriote; qui gémit dans les fers depuis pres de trois mois pour quelques dettes judaïque; a la veille de manque du dernier nécessaire, faute d’une maudique somme de vingt Louis; j’espere monsieur que considérant ma naissance, la nature de mes malheurs, la position ou je me trouve vous suivrez les mouvemens de votre coeur sensible et généreux.

Jai Lhonneur detre, Monsieur, Votre tres humble et tres obeisant serviteur