Jai eu l’honneur de vous ecrire il y a environ un mois la Lettre dont copie est de lautre part. Vous me fites dire par le porteur que vous me feriés reponce. Jen suis encore privé. Je vous suplie Monsieur, me la faire parvenir et me faire la grace de menvoyer par quelqu’un de votre confiance le secours que je vous demandois par ma dite Lettre qui nest pas des sommes. Vous observant que quelques Louis me soulageroint, me delivreroient d’afreux tourmants et me sauveroient la vie. Je vous suplie Monsieur, de me les envoyer le plus promptement quil vous sera possible en ayant le plus grand et le plus pressant Besoin dans lafruse situation ou mes malheurs et mes meaux inexprimables mont reduit etant toujours malade, manquant de tout et je vous devrai la vie pendant le restant de laquele je prierai Dieu pour la conservation de la votre en Bonne santé et pour qu’il me fasse la grace de Vous prouver mon infinie reconnoissance ainsi que touts les sentiments les plus distingués et respectueux avec lesquels jai l’honneur d’etre Monsieur Votre trés humble et trés obeïssant serviteur