From — Cordier de Croun (unpublished)
Laon ce 2 mai 1783.
Monsieur

Serai ils raisonable a une famille de se porter a grand fraix a plus de 12 cents Lieux de son origine dans Linsertitude di trouver une azille. Je me persuadai qu’un etat naissant etablie sur cette Liberté que tout homme doit jouire chercherai a augmenter Le nombres de c’est citoyens pour etre en meme de repouser un voisin aussi a craindre que Les englais qui reste posseseur d’une grand partie de nouveaux continens, tout doit nous persuadé quils chercherons a La metre au point, de ballancer celle qui en est separe.

Je ferai volontier Les fraix de mon pasage mais au moins que je puis par vos bontes etre sur de deposser mes enfans dans tereins quils puis cutliver. Jimporterai un capital de plus de 60. mille Livres est en Laisserai plus ici sil faut payer ce que Lon nous consedera volontier ji consent en etre sur est ce que je desire. Il me faudrai mille acre de terre sur le bort dun fleuve navigable. On me dit que Les georgie est la Caroline meridional manque d’habitans e bien ecrivé si vous voulé faire Le bonheur d’une famille a L’un des deux etat de c’est province est que mon sort soit heureusement etablie que je Le doive a votre protection quoy que jai quitai le service je Le reprenderai volontier La. Je puis etre utille avec de faible connoissance que jai aquise Mais vous Monsieur vous pouvai faire Le bienaitre de ma famille. Je suis avec respect Monsieur Votre tres humble et tres obeisant serviteur

Cordier De Croun
encien officier dinfa. a Laon
Endorsed: Cordier 2 May 1783
639619 = 039-u423.html