Vous m’avez fait remettre, M, un extrait des instructions que le Congrès vous a addressées le 11. mai dernier. Elles portent qu’en aucun cas les Etats-unis ne traiteront aucune nation, relativement au commerce, plus avantageusement que la nation françoise; cette disposition est d’autant plus sage, qu’elle prévient les mesentendus qui auroient pu resulter des termes équivoques dans lesquels est conçu l’article 2d. du traité d’amitié et de commerce signé le 6 fev. 1778. Mais pour que la resolution du Congrès à cet égard soit bien constatée, il conviendroit, M, que vous me la transmissiez par le moyen d’une déclaration, ou au moins par celui d’une notte ministérielle que vous signeriez. Je ne doute pas, M, que vous n’adoptiez sans difficulté l’une de ces deux formes.