Jean-Baptiste Le Roy to William Temple Franklin (unpublished)
a versailles ce 21 avril 1786

Je comptois bien, Monsieur, faire partir incessamment Les chevreuils que je vous avois destinés. Il m’en restoir cinq cet hyver, et j’esperois pouvoir vous les envoyer ce mois cy mais nous avons eu une fin d’hyver fort quinteuse, qui en a fait périr deux, et un peu fatigué es autres. J’ay examiné hier avec la plus grande attention les trois qui restent, et il m’a parû évidemment qu’il valoit mieux suspendre Leur envoy, et les Laisser bien se refaire avant de les compromettre avec le voyage. Je compte aussi m’en procurer d’autres; car je voudrois bien vous en envoyer à la fois une demi-douzaine. Je suis à peu près sur de pouvoir le faire vers Le mois de septembre, et vous po[uvez] être sûr qu’il n’y manquera rien du côté [du] zêle et des soins. Je n’ay assurément rien p[erdu] de tout l’interêt que vous et mr. votre [grand père] m’avés inspiré. Je vous prie de vouloir me rappeller à son souvenir, et l’assurer [de] ma tendre vénération. Je suis vrayment fâché de ne pouvoir pas servir vos v[ues] aussi promptement que je l’aurais desiré. J’espere que vous n’en rendrés pas moins justice à tous les sentiments avec lesquels j’ay l’honneur d’être, Monsieur, Votre très humble et très obeissant serviteur

Le R[oy]

Endorsed: Received 16. August 86
643061 = 044-u074.html