To Anne-Louise Boivin d’Hardancourt Brillon de Jouy (unpublished)
à Philadelphie, ce 20 Octobre 1785

J’ai reçu votre douce petite Billet du 9 Août, ma trés chere Amie. Je pense beaucoup et souvent de ces heures et jours heureuses, que jai passé avec vous, dans votre charmant Maison, la Siege d’Amitié, de Bienveuillance et de Harmonie, avec le bon Brillon aussi, et vos aimables Enfans. Heurs et Jours qui sont partis, helas, jamais d’être à retour!

Je m’ai promis du Repos ici, mais je me trouve trompé. Je suis autant occupé qu’autrefois. C’est ma faute. J’ai imaginé que mon Ambition étoit morte, mais elle dormoit seulement, et avec la premiere Occasion elle s’eveilloit. Je suis heureux d’etre avec ma Famille, mes Enfans, c’est vrai; mais pour le reste, j’etois plus heureux en France.

Adieu, ma chere Fille, adieu.

Madame Brillon.
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