From Anne-Louise Boivin d’Hardancourt Brillon de Jouy (unpublished)
[c Feb. 24, 1781]
J’ai reproché a l’amériquain sa négligence
pour sa justification
mercure de france, ne lui fit honneur par l’elegance du stile
mais cela ne pourroit faire aucun tort a la dame
a toutes ses connoissances
mesme (chose térrible a dire) a son mari!
enfin l’amériquain a dit
de tournér en ridicule sa constance
et qu’elle a réduit son joli petit amour a une maigreur télle,
qu’il est devenu un parfait squellétte
sans ostér la peau
ce pauvre enfant n’ayant eu pour toute subsistance
composée de sons qui sont faits d’airs
l’amériquain croist férmement que si l’on ne donne au pauvre
enfant quelque solide nouriture d’ici a mercredi au soir, on le
trouvéra jeudi matin absolument roide mort
bien grasses
mais certains mouvemens passagérs

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