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Je vous remercie, Monsieur, de la complaisance que vous avez eue de me communiquer ce que Mr. le Vice-Admiral Reynst vient de vous écrire. J’Apperçois par cette Lettre, que vous feriez un grand plaisir si vous vouliez leur développer la satisfaction du Pavillon du Roi. Cependant je ne puis plus vous faire d’instances, si vous persistez toujours à ne pas vouloîr faire usage du brevet que j’étois chargé de vous remettre. Croyez une bonne fois, Monsieur, que nous tous François ici en Hollande pour le service du Roi, avons fort à coeur de maintenir la Republique dans les sentimens convenables aux chers et respectables Alliés de Sa Majesté. C’est en conformité de ces vues, et pour le bien de la cause commune, qu’il vous a été adressé, et uniquement pour ce cas passager, la commission dont vous imaginez mille motifs facheux, et qu’enfin vous refusez d’accepter.

Vous savez, Monsieur, tout ce que j’ai eu l’honneur de vous dire à ce sujet, tant pour votre tranquillité personnelle, que pour l’honneur et la satisfaction des communs Alliés. Je suis encore à votre service si vous le desirez; et je marcherai et agirai toujours avec le même empressement pour l’avantage de cette cause, et pour vos propres intérêts. Mr. l’Ambassadeur vous a exprimé les mêmes sentimens: mes dispositions et mes ordres y sont entierement conformes. Je suis très-parfaitement, Monsieur, votre t.h.et t.o.s.