Puis-je, sans indiscretion, me mettre sur les rangs, et esperer que vous me ferez la faveur de me donner une de vos ingenieuses médailles?
J’ai des remercimens à vous faire. M. Le M[arqu]is de Serrent à qui vous avez eu la bonté d’ecrire pour moi, L’an passé, pour une place de Bibliothecaire, se souvient très fort de votre puissante recommandation: il a dit ces jours passés à quelqu’un, que, dans un tems ou dans un autre, il se ferait un devoir de repondre à la bonne opinion que lui avaient donnée de moi Messieurs franklin et Buffon. J’entends dire que vous vous disposés à quitter notre beau païs pour retourner dans votre Patrie. Vous couronneriez l’oeuvre et vous seriez sûr de laisser un heureux de plus, si, avant de partir, vous écriviez à M. Le M[arqu]is de Serrent ces seuls mots:
“Je sçais, Mons., que vous voulez bien penser à M. felix-Nogaret que je vous ai recommandé: je vous en remercie, et vous prie avant mon Départ de lui continuer cet interet à son avancement.”
Pardon mille fois, très respectable. Je comptais jouir de la faveur de vous voir au Musée où j’avais un morceau à Lire. Ma santé derangée ne me la pas permis. J’invoque, en ma faveur, et votre utile amitié et les droits que me donne le grand Architecte sur un coeur comme le vôtre.
J’ai la faveur d’etre, Très Respectable, votre très humble et très obeissant serviteur