From the Prince de Ligne (unpublished)
Bruxelles ce 12 8bre 1784
Monsieur,

Sans oser me flatter que l’admiration que vous m’avés causée sans cesse ait été remarquée par vous, Je ne reclame que votre obligeance; elle parait suivre le genie, et les ames les plus fermes sont toujours les plus sensibles. C’est un Jeune gentilhomme de ce pays cy, il s’appelle M. De vaux qui avec une fortune honnête, qui le ferait vivre icy dans l’oisiveté, voudrait l’augmenter par le travail. Un parti aussi considerable merite de l’interêt. Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien le recommander comme un excellent sujet, qui peut etre sera utile. M. De Bordieu le connait déja. Vous saurés mieux que moi auprés de qui il faudrait proteger M. De vaux qui compte s’associer à la maison syolet (?) pour faire un commerce considerable.

Recevés les assurances, non de tous les sentimens que vous m’avés inspirés, car cela serait trop long: mais au moins du respect, et de l’attachement avec lequel J’ai l’honneur d’etre Monsieur Votre très humble et très obeissant serviteur

Le Prince de Ligne

Endorsed: Le Prince de Ligne 12 Oct. 1784.
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