Jose vous importuner encorre monsieur mais vous me lavéz permis je
prent la libertée de vous recomander mon fils. Cest un jeune homme
Expatrié sanparent sans amy dans un pais inconüe ile y a etez
conduit par accident ile y resteroit sans doute par gout sy vous
luy acordié lhoneur de votre protection jose vous assurer pour luy
quil en oroit toute la reconnoissance possible et je me flatte que
vous noriez auquun sujet de vous en repentire je connois son
caractere et je puis vous assurer quil est portée au bien soiez
persuadée monsieur que ce nest point une tendresse aveugle quy me
fait parler et agire mais lamour de la veritée ile a le coeurs
exelent et ile est vraiment plaint de probitée sa tendresse et son
respect pour moy merite que je luy rende cette justice soiez
sensible a ma peine ayée egard a ma priere reiteree et soiez
persuadee que vos bienfait ne sortiron jamais de mon coeurs
reconnoissan cest dans ces sentiment que je vous suplie de me
croire avec toute lesperance que jé en vos bontes Monsieurs Votre
tres heumble et tres obeissante servante
voila monsieur une laitre pour mon fils je vous prit en grace de
vousloire bien lincerer dans vos paquet
J’ose vous importuner encore, Monsieur, mais vous me l’avez
permis. Je prends la liberté de vous recommander mon fils. C’est
un jeune homme expatrié, sans parents, sans amis, dans un pays
inconnu. Il y a été conduit par accident. Il y resterait sans
doute par goût si vous lui accordiez l’honneur de votre
protection. J’ose vous assurer pour lui qu’il en aurait toute la
reconnaissance possible, et je me flatte que vous n’auriez aucun
sujet de vous en repentir. Je connais son caractère et je puis
vous assurer qu’il est porté au bien. Soyez persuadé, Monsieur,
que ce n’est point une tendresse aveugle qui me fait parler et
agir, mais l’amour de la vérité. Il a le coeur excellent et il est
vraiment plein de probité. Sa tendresse et son respect pour moi
méritent que je lui rende cette justice. Soyez sensible à ma
peine, ayez égard à ma prière réitérée, et soyez persuadé que vos
bienfaits ne sortiront jamais de mon coeur reconnaissant. C’est
dans ces sentiments que je vous supplie de me croire, avec toute
l’espérance que j’ai en vos bontés, Monsieur, votre très humble et
trws obéissante servante
Voilà, Monsieur, une lettre pour mon fils. Je vous prie en grâce
de vouloir bien l’insérer dans vos paquets.]