From — Bonnefoy (unpublished)
Lyon le 19 xbre. 1783
Monsieur

Daignez excuser la liberté que je prens de vous écrire, en faveur du motif qui m’y engage. L’univers vous doit des autels pour votre sublime découverte des paratonnerres; l’amérique qui vous doit sa liberté aquitera cette dette, et au bas de votre statue sera gravé ce vers devenu immortel: Eripuit coelo fulmen, sceptrum que tyrannis L’amour que j’ai pour la chirurgie, et le zèle qui m’enflâme pour ses progrès. Si vous croyez que mes idées puissent être de quelque utilité, j’aurai l’honneur de vous envoyer le détail du plan que j’ai conçu, et si je suis assez heureux pour qu’il réponde à mes intentions, l’amérique à qui vous êtes si cher à tant de titres, vous devra encore la perfection d’une des sciences les plus utiles à l’humanité. Daignez agréer les sentimens les plus sincères du profond respect avec lequel j’ai l’honeur d’être Monsieur Votre trés humble et très obéissant serviteur

Bonnefoy
Membre du colège de chirurgie de lyon
maison de Mr. de fétan rue Sala ?
640612 = 041-u017.html