Daignez s’il Vous plaist entendre les cris qu’un Infortuné captif pousse sanssaisse vers Vos Bontées Vous supliant de getter des ieux de Bonté et de Commiseration sur son Triste et funeste Sort qui est des plus deplorables Depuis Dix ans qu’il pleure et gemis dans Les ferts sans aucunnes Esperance d’ensortir jamais que par Votre puissant credit en prononçans Une seulle parolle soit au Roy où à Mgr. Son Chancellier. Elle ne sera que Trop suffissante pour Le fairre Embarquer sur Vos Vaisseaux où passer dans Vos Colonie où Là ou il Vous plaira ordonner il ne sera que Trop heureux de finire ses jours en combattant pour L’honneur et la Gloirre de son Roy et de ses Alliés.
Il á desja ossé plussieur fois Vous envoier Le Vray memoirre de l’injustice qu’on Luy a rendue