Nous cherchons à prévenir dans ces tems de crise qu’il courre beaucoup de papier sur nous, et nous vous prions en conséquence M. de suspendre vos dispositions jusqu’a des Circonstances plus heureuses.

Nous vous avouerons d’ailleurs franchement, que nous sommes déterminés a éluder toutes les Opérations avec vôtre Pays; car nous n’y voyons point de Sureté, d’après la conduite arbitraire de vôtre Gouvernement, qui ne Connoit de droit, que celui de sa force, et de sa convenance, et qui ne justifie ses raisons que par la bouche du Canon. Nous pourons en conséquence nous attendre à tout de sa part, au gré de ses Caprices, et de sa Volonté, et nous ne voulons y risquer de nôtre argent, que l’indispensable.