J’ai embrassé la profession des Lettres, par enthousiasme pour le bien universel des hommes. Pressé par des besoins de necessité physique, L’indigence me force de discontinuer un ouvrage pour lequel je consacrois mon tems et mes recherches. Dans cette extremité, je quitte, avec douleur, la plume interprete de mes pensées solitaires, et je perd l’espoir d’être utile a l’humanité. Egaré par mon desespoir, je m’adresse a vous, Monsieur, je place en vous ma confiance, de vous seul, j’attend ma ressource. Un seul de vos bienfaits me rendra le pouvoir de continuer mes ouvrages, et de recueillir le fruit de mes travaux litteraires. Vous me rendrés L’existence, et vous connoitrés, peut être, un jour, que je n’etois pas indigne de vos bontés.

Je suis avec un trés profond respect, Monsieur, Votre très humble et très devoué serviteur