From Jacques-Christophe Valmont de Bomare (unpublished)
Paris ce Vendredi 29 9bre 1782
Monsieur,

L’eloignement et une multitude d’affaires, m’ont empêché d’aller vous temoigner moi même la part que j’ai prise à votre maladie et à votre retablissement. Je n’ai pû envoyer chez vous que mon domestique—je vous supplie de ne pas douter du vif interêt que je prens à votre conservation et prosperité. Je vous prie aussi de presenter mes civilites à monsieur votre fils qui a eu la complaisance de me temoigner beaucoup d’honnêteté.

J’ose vous inviter à me faire l’honneur d’entendre mon discours d’ouverture de mes cours, que je prononcerai le jeudi cinq decembre prochain à onze heures un quart précises du matin. Mandez moi, s’il vous plait, et en langue françoise, si je puis compter sur cet avantage, afin de vous destiner votre place. Vous obligerez sensiblement Monsieur Votre très humble et très obeissant serviteur

Valmont de Bomare
rue de la Verrerie, vis à vis celle des deux portes
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