From Charles-Eléonor Dufriche de Valazé (unpublished)
à Essay par le Merle sur sarthe le 26 mai 1784.
Monsieur

J’eus l’honneur de vous écrire de Paris le 9 du mois dernier; j’étais à la veille de mon départ pour la Province, où je vis, grace à mon Etoile, bien plus heureux que dans la Capitale. Je vous Priai par ma dernière de faire parvenir au Congrès mon manuscrit, si vous jugiez qu’il y fut utile. Aujourd’hui, Monsieur, je vous Prie de vouloir bien me mander si cet Envoi est fait, ou s’il n’y a que mon livre de parti: Comptez assez sur mon Respect, pour être sure que s’il n’y a que le livre d’envoyé, je dirai tantmieux, parceque je serai certain que le Reste ne devait pas voir le jour.

Veuillez M’honorer d’une Réponse; je ne cesse d’être jaloux d’entretenir d’une manière qui ne vous soit pas à Charge une Correspondance dont vous m’avez autorisé à me flatter. Je suis avec un Profond Respect,Monsieur, Votre trés humble et trés obéissant serviteur

Dufriche de Valazé

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