L’avantage que j’ai d’être un de vos successeurs dans la place de Venerable De La R L des IX Soeurs à fait croire au S. Poulletier negociant riche et intêgre de cette Capitale ou il est établi rue St. honoré au coin de la rue tire chape, que je pourrois avoir assez de credit sur votre esprit pour Vous engager à donner une lettre de recommandation a son fils jeune homme de bonnes moeurs et intelligence qu’il envoye à Philadelphie avec une pacotille considerable. J’ai eû beau dire que plein de veneration pour la sublimité de vos talents je ne tenois à vous que par l’admiration qu’ils inspirent et par les sentiments fraternels, il a pris ma reponce pour une deffaite, et a insisté pour que je vous sollicitasse en sa faveur. Je n’ai pû le reffuser en étant vivement pressé par des gens de merite qui connoissant sa capacité sa fortune et sa probité m’ont assuré que ce seroit vous obliger que de vous mettre à même de rendre service a des gens qui n’en seront jamais indignes. Excusez donc mon importunité et daignez ne pas mettre néant au bas de ma requête. Madame La Marquise Dervillers femme aussi aimable que jolie, partagera ma reconnoissance, elle prend beaucoup d’interret a ce galant homme quelle connoit depuis longtems.

La RL des neuf soeurs a fixé au cinq de mai la fête a laqu’elle vous avez promis d’assister, et qu’elle donne à l’occasion de l’heureux évenement de la paix.

J’ai la faveur d’être avec tous les Sentiments qu’inspirent l’homme d’etat, savant et citoyen vertueux, à un coeur vraiment Maçon qui se plait a honorer la vertu a respecter les talents et à les admirer malgré la distance qui les separe T V & T C f Votre très humble et tres affectionné serviteur et f