Je suis fachée que ma Santé m’enpeche de faire vos chemises, si je l’avois pu prevoir certainement je ne l’aurois pas entrepris la derniere foi que votre domestique vint chez moi il me dit que si je ne pouvois pas les finir que vous vous souhaities Monsieur, que je rendis la toille je lui dis quil devois repasser le lendemain, qu’il en trouveroit une de faite, et que suivant vos ordres je remettrois le tout, si au cas on ne pouvoit pas attendre, jesperois d’avoir une personne pour m’aider mais la chose n’a pas pû avoir lieux de façon que je me trouve dans L’impossibilité de les faire moi méme le Medecin m’aiant ordonné beaucoup d’exercisse, donc Monsieur je vous prie de vouloir bien m’excuser et envoier quelqu’un pour les prendre il y en a une de finie et cest avec regret que je rens les autres sans l’etre car je me felicitois infiniment de travaillier pour son excellence, ce qui a fait que je les ai gardee si long tems espérant toujour pouvoir les faire pardonner Monsieur et permettez que j’ose me dire tres respectueusement Votre tres humble obeïssante servante