From — Toscano (unpublished)
A L’orient de Paris le sixieme Jour de la premiere semaine du premier mois de l’an de la vraye lumiere 5782.

T C et T R f

Permettés, Je Vous prie, la liberté que Je prends de Vous tracer ces Lignes pour Vous assurer de mon profond respect, et des Voeux sinceres que Je fais au Ciel pour Votre prospérité. S’ils sont exaucés Vous jouïrés de la santé la plus parfaite e tous vos désirs seront accomplis.

L’Etat malheureux ou je me trouve me fait implorer Vos bontés, pour m’aider dans des besoins les plus pressants puisqu’il sagit de la Vie. Vous ne Vous lassez jamais de faire le bien, si tous les f repandus sur la surface de la Terre, etoient affectés de sentiments semblables aux Votres chacun seroit heureux. On verroit renaitre lâge d’or cimenté dans la fable, il faudroit pour cet effet que tous les hommes ayent vu la lumiere. Le titre de Maçon a toujours fait ma Gloire et quand il me seroit possible d’en faire valoir d’autres, celui cy l’emporteroit toujours aux yeux de Votre bienfaisance.

Bientôt si la Lumiere alloit mêtre ravie

les Enfants de la Veuve appellés par mes Cris

Se disposeroient tous a deffendre ma Vie.

Le besoin menace mes jours

C’est de Vous que J’attends du Secours.

J’ai la faveur d’être par les N. M. q. V. S. C. et avec T. l. h. q. V. S. D.

T C Le plus humble des Vôtres et tres respectueux serviteur

Le f Toscano

Endorsed: Toscano Jany. 6th 1782
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