L’on m’a assurré, Monsieur, que les Etats unis de l’amérique etaient dans lintention de céder à dés conditions infiniment avantageuses des terreins d’une grande étendue qui jusqu’ici n’ont point été mis en culture, et qui cependant en sont très susceptibles par leur position et la nature du sol. On m’a même ajouté qu’il y avait ici une personne chargée de faire ces concessions. Si ces faits sont exacts, Je vous serai infiniment obligé Monsieur, de vouloir me donner les renseignemens analogues à cet objet, et me mander quelles sont les dispositions des états unis.

Je vous prie de recevoir, Monsieur, Les assurances de L’inviolable attachement avec lequel J’ai l’honneur d’être Votre très humble et très obéissant serviteur