Intelligence from London and Brest (unpublished)
Londres le 20e Jan[vi]er 1778.

Mylord Cornwallis est arrivé la nuit du Samedi au Dimanche, étant parti le 18. xbre de Philadelphie. Les armées étoient entrées respectivement en quartier d’hiver. M. howe avoit été reconnoitre le 5. xbre M. Wahsington, et il a donné le second tome de la reconnoissance dans les Jerseys au commencement de la campagne. Mylord Cornwallis dit, ainsi que tous les officiers revenus, que la conquête de l’amérique est impossible. C’est un suffrage de plus pour la nécessité d’un accommodement et il n’est pas à douter que le Ministere de s’y décide, à quelque prix que ce soit.

On croit ici aux dispositions de la france pour une guerre prochaine. J’ai lieu de croire que cette crainte va faire assembler les milices.

Du 27e

Il court un bruit qu’on va offrir à Mylord Chatam, la place de Garde du Sçeau privé. Les nouvelles levées ne produisent pas grand chose.

Les papiers publics disent que le Capitaine hood ami intime de Mylord chatam et ancien marin a ordre avec 5. vaisseaux de guerre de fouiller tous vaisseaux allant à l’Amérique de quelque nation que ce soit.

de Brest le 28. Janvier 1778.

Les vaisseaux L’actif et le bisarre et les frégates la Licorne et l’aigrette viennent de mettre à la voile pour aller joindre M. de la Motte piquet dans la Baye de Quiberon.

Nous carenons les vaisseaux destinés à armes.

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