From Anne-Louise Boivin d’Hardancourt Brillon de Jouy (unpublished)
ce 9 aoust 1785

Notre bon ami monsieur le veillard, vient de me dire que votre compatriote monsieur Bancrof partoit demain pour philadelphie je profitte de cette occasion prochaine mon cher papa pour que vous trouviés presqu’á votre arrivée un souvenir de votre amie; je veux vous remercier du mot si sensible que j’ai reçu de votre main au moment de votre embarquement, je l’ai joint a toutes vos autres léttres, vous éstes le saint dont je consérve toutes les reliques votre image que nous cherissons aussi nous rappéllera sans césse ce sage qui fut notre ami, et si dans ses loisirs il songe quelquefois a une famille qui ne céssera jamais de l’aimer tendrement, il la rendra bien heureuse en lui disant qu’il est heureux et qu’il l’aime toujours. Adieu mon bon et respectable ami recevés mes voeux et ceux de tous les miens, nous n’oublions pas les petits fils.

Addressed: A Monsieur / Monsieur Franklin / A philadelphie
Endorsed: Mad. Brillon answd.
642466 = 043-u395.html