From — Madier (unpublished)
a Beaucaire en languedoc 4 9bre 1781.
Monsieur,

Les marchandises, du crû de nos provinces meridionales qui sont portées aux etats unis, n’y parviennent qu’a un prix excessif. Je puis les offrir a un prix très moderé. Ce n’est pas a moi a detailler a un genie superieur tel que le votre et qui fait l’admiration de l’europe, les avantages que votre patrie peut recevoir, de l’envoi des marchandises de premiere necessité a un prix presque aussi bas qu’elles le sont en france. Le memoire çi après, que je soumets a vos lumieres, et que je croirai bon, s’il a le bonheur de ne pas vous deplaire, pourra vous servir a vous ou a celui que vous voudrés commettre.

Je suis avec le plus profond respect Monsieur Votre très humble et très obeissant serviteur

Madier

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