Ce n’est que ces jours passés que j’ai su avec certitude, par une Lettre de Mr. Van Berkel à L.H.P. du 14 Mars, que V.E. a demandé et obtenu du Congrès son rappel, pour jouir de la douceur du repos que vous avez si longtemps, et si essentiellement, avec les autres grands hommes de votre patrie, travaillé à lui procurer. Après vous en avoir fait mon compliment, et mes voeux les plus sinceres pour que Vous jouissiez encore longtemps du spectacle sublunaire de votre heureux ouvrage; permettez à l’intérêt que je prends à tout ce qui vous regarde, de s’enquérir si vous jouirez de votre retraite en Europe ou en Amérique: car l’un et l’autre Hémisphere a droit de prétendre à vous garder.

Je me recommande instamment à la continuation de vos bonnes graces, et suis avec tous mes anciens sentimens d’attachement et de respect, inviolablement, De Votre Excellence le très-humble et très-obéissant serviteur