J’air reçu avec bien du plaisir la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire; et je suis bien sensible à la bonté que vous avez eue de m’instruire très en détail du régime que vous observez, Je le suivrois avec beaucoup d’exactitude, Mon très cher confrère, si les douleurs que j’éprouve de temps en temps provenoient d’une pierre que j’aurois dans la vessie, mais j’ai découvert qu’elles sont produites par une toute autre cause. Personne ne fait des voeux plus ardens que moi pour que vous soyez toujours content de votre santé. Faites Longtemps le bonheur de l’empire que vous avez créé; jouissez de votre ouvrage; continuez d’éclairer le nouveau monde après avoir éclairé l’ancien, et si vous ne voulez pas venir nous revoir, donnez-nous souvent de vos nouvelles, et pensez quelques fois à toute l’estime et au tendre respect avec lesquels je suis Mon très cher et illustre confrère Votre très humble et très obéissant Serviteur