From [François Steinsky] (unpublished)
[after March 26, 1786]
Monseigneur,

Je n’ai pas des termes pour Vous exprimer la gratitude avec laquelle j’ai reçu la derniere de Vos respectables lettres. Je m’intredis [sic] toutes louanges; mais j’avoue qu’un billet de la main de mon Souverain m’auroit moins fait du plaisir, et meme de l’honneur, car les regards de la raison sont toutes autres que celles d’une vaine politique.

Comme Vous avez eu la grace de me promettre les transactions philosophiques, j’m’ai cru obligé de remplir plustot ma propre promesse en Vous mandant la traduction allemande de Vos ouvrages, dont j’ai fait mention dans ma derniere. Je souhaite avec le traducteur et le Libraire, qui m’ont prié de Vous temoigner leur plus profonds respects, de connoitre les titres du reste des ouvrages qui ont paru de Votre main [ ] afin de pouvoir faire des suites à ces trois tomes.

Ce livre in 4to que j’ai ajouté a la continuation de mon journal est le fruit des soins d’un tres digne [Prince?] S. A. Mongr. le Prince de Fürstenberg, ancien Gouverneur de Bohéme qui depuis quelque tems a rassemblé une societé philosophique-historique de quelques savants de cette capitale. C’est de sa part que j’Vous envoie ce premier tome accompagné de ses compliments

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